Par Batin
Il était parti celui que j’aimais, il était parti.
Au fond de mon être en ce 21 Avril, j’étais meurtri.
Au moins verrai-je son visage la dernière fois
Quand à son ensevelissement j’irai l’accompagner dans la foi
Et il a refusé que j’aille lui dire adieu.
Quoi ? je ne le verrai plus sinon qu’aux cieux ?
Malheur ! l’inhumanité est-elle autre qu’un tel blâme ?
C’est ignoble ! Elle en a trop et trop souffert, mon âme
Et comme un torrent, mes larmes sont retombées en moi
Le flot interne était devenu virulent et ruisselait sans loi
Quand l’heure de l’ensevelissement passait, en moi un poids pesait
Et le corps et l’esprit dans le plus grand désarroi agonisaient.
Et ce flot interne qui était devenu brûlant
En moi comme une braise, toujours me consumant
A laissé à jamais une tâche indélébile et éternelle
De la plus grande mésestimation qui restera telle.
Batin © 2007 - Hébergé par Overblog