Par Batin
Ô, ton cœur au fond de toi
Noir à l’instar du mort foie.
N’expose donc pas le visage d’airain
Attirant les hommes en essaims
Et qui pourtant bassement les consume
Braise brûlante qui ne fume.
Pauvre bougre tu te réjouis
Fort, quand domine la vie inouïe
De mégère ou de sacrée pimbêche
Jaillie jovialement de ta mèche
Porteuse de la plus grande ignominie.
Misérable, tu ne sais jamais que tu es fini.
Comme il est dur de se voir sous ces mots
Qui pourtant disent la réalité de tes maux
Dont tu souffres toujours joyeusement
Quand le sadisme devient habitude tant
Et alors courageux sois-tu et humble
De reconnaître comment ton mal est ignoble.
Sais-tu le lieu où trouver remède
A ta pestilentielle d’attitude ?
Ouvre ton cœur à la Vie Divine
Laisse-toi au Christ vraie médecine
Qui seul pourra panser tes souillures
Afin de toujours te rendre tout pur !
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