Pâques !

Pâques !
 
Avez-vous vu comment il a été arrêté ?
Oui, dans la nuit du cœur endurci d’un ami
Comme un malfaiteur pris à dessein
Arrêté, oui, par une bande de vauriens en rage.
 
Qui cherchez-vous, vous autres ?
Celui qu’on appelle Jésus le Nazaréen !
Eh ben, me voilà, prenez-moi
Oh ! Culbute ! Comment peut-il se donner ainsi ?
 
Je dis : qui voulez-vous, vous autres ?
Mais Jésus le Nazaréen bon sang !
Eh ben me voilà, prenez moi !
Hésitants, ils le prennent et leur peur disparaît.
 
Ses amis sont dans la débandade
Pauvre de moi ! s’écria un qui s’échappe nu ;
Seul, au milieu de vampires il encaisse les coups
Cependant il tient bon, il se laisse rudement molester.
 
L’auteur du baiser voulait qu’il se défende
Mais lui subit impuissamment la flagellation.
Pierre entend le chant du Coq et il pleure amèrement
Pendant ce temps, Juda se suspend au bout d’une corde.
 
La mère, elle, est pleine d’espérance, elle est là
Un ami intime a suivi de près en cachette.
L’Auteur de la vie connaît la mort
Le ciel s’obscurcit ; la terre tremble !
 
Bah ! Quelle histoire ! Les amis se cachent
Trois jours déjà, le désespoir grandit
Le caveau est vide ce matin mais : les femmes ont vu l’Ange
Christ est ressuscité, Alléluia, Alléluia !
 
Chante l’homme, chante la terre !
Judas, si tu n’étais pas mort, tu aurais été le plus heureux
Il est bien plus beau dans sa tunique de Ressuscité !
Pâques, à nous la Vie, le Bonheur et le Ciel 
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