Le Nigéria accélère le rapatriement de ses ressortissants de Lybie

Enfin libres de la servitude en Lybie. Certains sont arrivés le samedi 13 janvier 2018 au bord d’un avion de leur pays, le Nigeria. Un réel soulagement pour ces nigérians qui reviennent du presque l’enfer. Les autorités de leurs pays ont tenu leur parole et c’est le début certainement d’un retour de milliers de Nigérians de la Lybie au Nigéria.

 

Il s’agit d’une vingtaine de familles rapatriées de la Lybie dans l’état du Yobe au Nigéria. Comme l’avait annoncé « Jeune Afrique » dans son article du 06 janvier 2018 sur l’engagement des autorités nigérianes d’accélérer le rapatriement de leurs ressortissants qui souffrent de l’esclavage inhumain en Lybie depuis un certain temps, c’est chose faite.

Et c’est le magazine d’information « Punch » du Nigéria qui montre ce retour. Un retour pas très médiatisé, mais qui ouvre l’issue à une vie de dignité pour ceux qui veulent revenir refaire leur vie chez eux.

En effet, « Jeune Afrique » avait signalé cet esclavage que vivaient les migrants en Lybie depuis le 17 novembre 2017. Cela avait été publié suite à une vidéo diffusée par la Câble News Network (CNN) sur une vente des Migrants en Lybie comme esclaves.

Suite à cela et « lors du sommet Europe/Afrique fin novembre à Abidjan, le président nigérian s’est engagé à rapatrier et réhabiliter tous les Nigérians bloqués en Libye », précise « Jeune Afrique ».

L’arrivée de ses familles dans l’état du Yobe au Nigeria est le début probablement du rapatriement de milliers de personnes qui, prenant la route de l’aventure, se sont retrouvées dans l’indignité la plus indescriptible en Lybie.

L’Eglise Catholique demande par la voix du Pape François aux dirigeants des pays d’accueil de réserver un bon accueil aux migrants - qui ont souvent de bonnes raisons de quitter leurs pays - ; mais cette initiative des Nigérians reste à encourager à n’en pas douter. Et les autres pays d’Afrique pourront faire autant. Ainsi, les migrants qui le peuvent, devront dépasser la honte et retourner chez eux pour y vivre avec plus de dignité et d’honneur.

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