"Non" à l'ordination des femmes: S'arrêter...

Conclusion

Au terme ce travail non exhaustif, il importe de dire que l'Eglise par sa position n'est pas contre les femmes comme le pensent certains. Au contraire, elle se fait le défenseur du véritable féminisme. Le féminisme qu'elle ne veut pas est celui qui tue la spécificité de la femme, spécificité qui finalement et malgré tout, tout le monde lui reconnaît, car il arrive en effet que la femme soit tentée d'imiter l'homme sous prétexte de l'égaler. Et à ce propos, Mgr ETCHEGARAY affirme : "nous avons à prendre mieux conscience de la diversité des tâches dans l'Eglise où l'égalité n'est point identité… ; les rôles sont distincts et ne doivent pas être confondus, ils ne donnent pas lieu à la supériorité des uns sur les autres… Le seul charisme qui peut et doit être désiré, c'est la charité".

Le rôle de la femme au sein de l'Eglise est également souligné dans la finale de la déclaration Inter Insigniores en ces termes : L'Eglise souhaite que les femmes chrétiennes prennent pleinement conscience de la grandeur de leur mission ; leur rôle serait capital aujourd'hui, aussi bien pour le renouvellement et l'humanisation de la société que pour la redécouverte parmi les croyants du vrai visage de l'Eglise. Et le Pape Benoît XVI, comme pour insister, affirme que "le fait que le sacerdoce ministériel soit exclusivement réservé aux hommes n'empêche en rien les femmes d'accéder au cœur de la vie chrétienne". Pour tous les chrétiens, elles sont appelées à être des modèles et des témoins irremplaçables de la manière dont l'épouse répond par l'amour de l'amour de son époux.

En plus, l'Eglise rappelle que sa finalité, c'est la sainteté de tous ses membres, la sanctification du peuple de Dieu. Aussi dans l'Eglise qu'ils appartiennent à la hiérarchie ou qu'ils soient régis par elle, tous sont appelés à la sainteté selon la parole de l'Apôtre Paul : «Oui, ce que Dieu veut, c'est votre sanctification (1Th 4, 3).» Sur cette voie donc de la sainteté où l'on rencontre tant de femmes dont l'histoire garde la mémoire, les ministères sont sublimés et «les plus grands dans le royaume des cieux, ce ne sont pas les ministres, mais les saints».

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