Par Batin
Deuxième Partie : LE LOGOS INCARNE ET LE SAINT ESPRIT DANS L’ŒUVRE DU SALUT
La seconde partie de la déclaration s'intéresse aux conceptions erronées sur le Christ, présenté comme une figure historique particulière du divin, mais de façon non exclusive : il existerait ainsi d'autres présences complémentaires, également sujettes de révélations et voies de salut (Mahomet pour les musulmans, par exemple, Bouddha, etc.). «L'Infini, l'Absolu, le Mystère ultime de Dieu se manifesterait ainsi à l'humanité sous maintes formes et par maintes figures historiques : Jésus de Nazareth serait l'une d'entre elles. Plus concrètement, il serait pour certains l'un des multiples visages que le Logos aurait pris au cours du temps pour communiquer salvifiquement avec l'humanité. […] Ces thèses contrastent vivement avec la foi chrétienne»[1]. En s'appuyant sur le Nouveau Testament et l'enseignement de l'Eglise, la déclaration montre que le Christ est l'unique médiateur et rédempteur universel.
Cela n'empêche pas que «l'action salvifique de Jésus-Christ, avec et par son Esprit, s'étend à toute l'humanité, au delà des frontières visibles de l'Eglise. […] “Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal”»[2].
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