Par Batin
Troisième Partie : UNICITE ET UNIVERSALITE DU MYSTERE SALVIFIQUE DE JESUS-CHRIST
En complément de la partie précédente, la troisième partie insiste sur l'unicité et l'universalité du mystère salvifique du Christ. A cet égard, un certain nombre de questions restent ouvertes par la théologie, encore convient-il de bien les encadrer sous la direction du Magistère. Compte tenu de cette donnée de foi, la théologie d'aujourd'hui, lorsqu'elle médite sur la présence d'autres expériences religieuses et sur leur signification dans le plan salvifique de Dieu, est invitée à examiner les aspects et les éléments positifs de ces religions : entrent-ils dans le plan divin de salut? Comment ? La recherche théologique trouve dans cette réflexion un vaste champ de travail sous la direction du Magistère de l'Eglise. Le concile Vatican II a d'ailleurs affirmé que “l'unique médiation du Rédempteur n'exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l'unique source”[1]. Il faut élucider le contenu de cette médiation participée, qui doit rester guidée par le principe de l'unique médiation du Christ[2] : “Le concours de médiations de types et d'ordres divers n'est pas exclu, mais celles-ci tirent leur sens et leur valeur uniquement de celle du Christ, et elles ne peuvent être considérées comme parallèles ou complémentaires”[3]. Les solutions qui envisageraient une action salvifique de Dieu hors de l'unique médiation du Christ seraient contraires à la foi chrétienne et catholique[4].
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