Deuxième jour AGOFS-BN -2

Après une belle chanson de l’abbé Ferdy HIEN sur le prêtre : « Rien en ce monde n’est plus grand que le prêtre, rien, rien, sauf Dieu lui-même ! »,

nous avons eu droit à la conférence animée par M. ZOUNGRANA Alexandre.

 

Il a commencé par remercier l’assemblée et montrer comment cela est un honneur pour lui de se tenir devant nous et s’entretenir avec nous sur le thème de la mission et de la sainteté.

Tout chrétien est appelé à la sainteté. Nous sommes désormais des amis du Christ, non pas des serviteurs. L’entreprise de l’apostolat doit être un fondement à l’appel à la sainteté. On se dévoue pour Dieu pour servir sa cause ; c’est un signe d’amour de Dieu, de Dieu aimé et servi. L’esprit d’apostolat est initial pour la mise en route vers Dieu. On ne peut être apôtre sans être ami de Dieu. L’esprit d’apostolat est une expression donc de l’amour de Dieu. La froideur dans l’apostolat est ce qui nous éloigne de cet amour de Dieu.

Quand l’esprit d’apostolat est parfait, l’apôtre peut mieux porter Dieu aux autres. On se rapproche donc de Dieu à travers la prière, en acceptant le sacrifice et les renoncements pour mieux s’orienter vers la sainteté.

Si le prêtre désire être un objet maniable entre les doigts de Dieu, il saura mieux prendre le chemin vers la sainteté. La mission du Christ a montré que tout doit être sauvé dans ce monde. Toute personne et toute chose doit être ramené au Père. Rien ne doit être retranché à la vie du prêtre : ni homme, ni femme, ni enfant, ni chose.

Toutefois, notre monde est plein de malices et le prêtre n’est donc pas épargné du malin. Et le malin voulant saper l’œuvre divine n’a de cible privilégié que l’apôtre, missionnaire de Dieu dans ce monde qui est à ramener au Père.

Jésus Christ était totalement soumis à son Père ; il ne cherchait que la gloire du Père, non la sienne. Et il s’est fait obéissant jusqu’à la mort. C’est par la souffrance qu’il a sauvé en définitive le monde. Lui l’infini sainteté a connu toutes les facettes de l’insuccès. Jusqu’au bout, il a accompli la volonté du Père bien qu’étant la pureté elle-même. Et s’il a fait la volonté du Père, c’est parce qu’il l’aimait plus que tout. Par là, il voulait nous enseigner les chemins de la sainteté. Une union intime à Dieu est donc le chemin le plus parfait vers la sainteté.

Dans la mission du prêtre, la sainteté serait réalité quand seulement le prêtre imitera le Maître. Faisant la volonté de Dieu, aimant Dieu plus que tout à l’image du Christ. Alors, surgiront les difficultés de tous genres comme l’a connu le Christ lui-même ; toutefois, il faut garder courage car le Christ a vaincu le monde et il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps.

L’apôtre doit garder à l’esprit que la grâce triomphera ; cependant, on ne parviendra à la victoire qu’à travers le calvaire. Lorsque le prêtre est envahi par toutes sortes d’attaques, qu’il ne doute point de la présence du Maître, présent à côté de lui au milieu des tempêtes qu’il a lui-même connues, mais des tempêtes qui conduisent au calvaire avec le Maître. Il devra lui aussi mourir avec le Maître pour vivre de la vie du Maître, pour triompher justement du mal et des difficultés. L’apôtre apprendra au contact des difficultés à ne point compter sur ses propres forces et à se laisser complètement guidé et aidé par Dieu lui-même. Il lui faut donc rester ferme dans son espérance, uni fortement à Dieu tout en gardant l’espoir de la victoire très prochaine du Christ sur la mort.

Les fidèles chrétiens nous regardent et ils voudraient voir dans cette pâle lueur, le visage du Christ saint et vainqueur.

Et pour nous aider à ressembler davantage au Christ, notre Maître, les fidèles chrétiens nous aiment et prient sans cesse pour nous !

 

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